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14 août 2010 6 14 /08 /août /2010 10:41

Plan du bief No 4 sur l'Isle de l'Epuisette de St Médard de Guizières et de la Vallée de l'Isle du barrage de Lapouyade au barrage de Camps sur une longueur totale de 6 km 550 avec ses 2 cales à bateaux - img123En bas L'étang JEAN CHEREAU à Laborde route de Castillon prés de l'autoroute

 

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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 12:26

Si aujourd'hui nous avons le plaisir de regarder ces photos, c'est grâce à l'amabilité et à la générosité d'André PROVOST de Coutras journaliste en son temps à "Sud-Ouest".

Petit ou important, le concours était toujours un rassemblement populaire où participaient de nombreux jeunes; l'ambiance était chaque fois assurée dans notre cité.

Lire la page : "Historique des concours de pêche de l'EPUISETTE de St Médard de Guizières" (cliquer dessus)

 

 

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 Photos anciennes de l'Epuisette de St Médard de Guizières  --  Le Blog de André Boisbelet
 Photos anciennes de l'Epuisette de St Médard de Guizières  --  Le Blog de André Boisbelet
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17 août 2009 1 17 /08 /août /2009 15:50
La VITRINE de l'EPUISETTE - UN LIEU RÉPUTÉ ENTRE LES DEUX PONTS

La VITRINE de l'EPUISETTE - UN LIEU RÉPUTÉ ENTRE LES DEUX PONTS

En haut Etang de Bel-Air   En bas Etang Jean Chéreau

Nous avons vu dans « St Médard de Guizières Capitale de la Pêche» que les rives accueillantes de l’Isle attiraient un bon nombre de pêcheurs. Il faut aussi ajouter Camps sur l’Isle puisque le bief étire ses méandres du barrage de Lapouyade à celui de Camps.

Toutes les espèces de poissons d’une rivière de 2e catégorie sont présentes mais les pêcher n’est pas – n’est plus – une mince affaire.

Il est certain que le débutant ou autre qui trempe simplement du fil va obligatoirement à l’échec . C’est exactement comme si on demandait à une personne de lire ou écrire alors qu’elle n’a jamais été à l’école.

Les eaux de l’Isle, voir « l’Isle à St Médard de Guizières », ne sont plus ce qu’elles étaient ; il faut adopter des ruses de Sioux pour prendre un poisson bien souvent amorphe.

Il est conseillé de parfaire ses connaissances auprès d’une école de pêche s’il y en a une près de chez voud ou interroger des pêcheurs de concours qui ont suivi une constante évolution. La lecture des revues halieutiques est également excellente.

Je vous recommande d'acquérir chez votre libraire ou marchand de journaux un petit fascicule peu encombrant et peu onéreux des "Editions SUD-OUEST".

Cette collection de pêche est dirigée par Guy Marie RENIE qui a su s'entourer d'auteurs spécialistes dans chaque discipline. C'est ainsi que vous trouverez "La pêche au coup", "La pêche de la truite", La pêche des carnassiers", "La pêche à la mouche" etc.

Le style est simple, direct parfaitement compréhensible et accompagné de nombreux croquis.

Si à St Médard de Guizières plusieurs plans d’eau sont à la disposition des apprentis-pêcheurs, je leur suggère de choisir l’Isle dont la valeur halieutique est bien supérieure à tous les étangs.

La pêche en étang est plus technique donc plus difficile pour prendre des petits poissons recherchés par les débutants.

Lire la rivière, c’est une expression réservée aux pêcheurs chevronnés. lorsque l'on arrive sur un nouveau poste, pouvoir évaluer la profondeur, la force du courant, les herbiers , la végétation environnante etc. et pouvoir choisir promptement dans son matériel la canne, la ligne qui correspondent à ce poste de pêche. Les pêcheurs de compétition lisent parfaitement la rivière

Combattre un beau poisson pris au bout de sa ligne est toujours une forte émotion pour le pêcheur. Le remettre délicatement dans son élément fait aussi partie du plaisir de la pêche.

Mais personnellement prendre du poisson n’est pas toujours une obsession. J’aime me promener sur les rives de l’Isle le matin par temps calme et admirer les circonvolutions des chevesnes. Si vous êtes discret, il vous sra possible d’admirer les black-bass ou des brochets à l’affût presque immobiles montant ou descendant les couches d’eau tels de petits sous-marins. Un vrai régal !!! Mais attention maître ESOX est toujours sur le qui-vive….

La pêche à l’anglaise, la bolognaise, au quiver sont des méthodes modernes très productives et utilisées par un nombre croissant d’amateurs, surtout d’anciens pêcheurs de compétition.

Tout dernièrement les carpistes se sont organisés avec un matériel très sophistiqué et campent – c’est le mot exact – sur nos berges puisque cette pêche est autorisée la nuit sur certains secteurs.

L’étang communal Jean Chéreau à Laborde, route de Castillon près de l’autoroute (voir le plan sur ce blog) est un magnifique plan d’eau de 9 hectares au milieu des vignes géré par l’EPUISETTE et la FEDERATION. Il recèle une quantité importante de carpes qui peuvent se prendre à la plombée ou au quiver. La pêche de nuit y est autorisée mais le NO KILL est obligatoire aussi bien de jour comme de nuit.

En rivière, le sandre a ses adeptes. Voila un poisson qui est arrivé dans nos eaux dans les années 70-80 d’abord au détriment du brochet puis ce dernier est revenu peu à peu coloniser ses secteurs préférés.

Tous les pêcheurs connaissent les fameuses cuillers MEPPS. Un jour, après la guerre, un responsable de cette firme nommé GAUTHIER est descendu à St Médard de Guizières avec une petite valise de cuillers pour faire des essais. C’est donc dans l’Isle que les cuillers MEPPS ont été mises au point.

La pêche de carnassiers est très active à St Médard de Guizières : Black-bas, perches, brochets, sandres….

A l’intention des pêcheurs en bateau, deux magnifiques cales à bateau sont à leur disposition ; l’une en plein centre de St Médard à coté du tennis, l’autre dans le bourg de Camps sur l’Isle. (Voir les plans)

OU PÉCHER AVEC VOTRE BATEAU ?

CALE DE St MEDARD - Pour la pêche du gardon, conduisez votre barque en aval derrière le camping ou en amont au-dessus du pont SNCF dans des fonds de deux mètres, si possible à proximité des herbiers.

CALE DE CAMPS - Vous pouvez remonter la rivière depuis la cale jusqu'au barrage (attention à la réserve sous le barrage). Vous bénéficierez d'un courant plus soutenu.

POUR LA PECHE DES CARNASSIERS : Soit d'une cale ou l'autre, laissez votre bateau vous guider le long de chacune des rives sur tout le bief. Prévoyez la journée.

La tendance actuelle veut que chaque pêcheur se spécialise dans une méthode de pêche avec un matériel adapté.

L’esprit des pêcheurs a également beaucoup évolué, remettant maintenant le poisson vivant à l’eau lorsqu’il ne le mange pas. Le poisson est devenu un partenaire qu’on respecte et qu’on retrouvera dans une autre séance de pêche.

C’est aux GRAVIERES de LAUVIRAT que vous pourrez pêcher des truites "arc en ciel" déversées au printemps. Des « lâchers » comme disent pas mal de personnes en référence à des lâchers de gibier.

LES TRUITES ARC EN CIEL, c’est une autre façon de pêcher où la convivialité est de rigueur, un genre de kermesse au bord de l’eau.

La Fédération de pêche en multipliant les centres de pêche à la truite a favorisé l'extension du nombre de cartes de pêche en Gironde; elle ne s'est pas trompée.

Cependant l'éthique de certaines pêches traditionnelles a été oubliée. La traque au toc ou bien à la nymphe d'une truite  cachée derrière une pierre ou à l'affût dans un courant révèle autant chez le pêcheur ses qualités de chasseur.

Au contraire le montage de la ligne pour pêcher la truite arc en ciel n’a pas beaucoup d’importance, le fait de prendre une truite d'élevage dépend davantage de la loterie que du savoir du pêcheur. La "truite arc en ciel est un pur produit du marchand de poisson auprès duquel vous la trouverez sur son étal

Pour les amateurs de pêche plus sportive, rendez-vous le 2e samedi de mars sur le ruisseau Le Palais pour l'ouverture générale.

LA PECHE AUX LEURRES NATURELS est l’ancêtre de toutes les pêches. Elle m'a été enseignée il y a de nombreuses années par mon grand-père qui opérait depuis le bord avec une canne assez rigide (sautiquette) ou en bateau avec une canne plus souple (fouet). Le montage est des plus simples se composant seulement d'un nylon et d'un hameçon ; le leurre évoluant en surface ou à proximité pour tous les poissons se nourrissant au fil du courant : chevesnes, black, perches, éventuellement truites etc.

Le problème dans le passé venant de l'approvisionnement des leurres naturels qui sont devenus rares à introuvables dans la nature à cause des insecticides. Mais aujourd'hui l'élevage industriel des grillons, sauterelles etc. pourra sans doute satisfaire la demande des pêcheurs. Il suffit que dans l'avenir un distributeur d'esches vivantes s'enhardisse en les ajoutent à son catalogue de vente.

Si notre Société n'a pas encore tout à fait franchi le pas pour les croquer et les déguster, j'espère que les pêcheurs se souviendront de la pêche aux leurres naturels qu'ils ont pratiqué dans le temps.

Tant qu'à ces leurres réduits en poudre, les fabricants d'amorces les plus audacieux peuvent y trouver un formidable éventail de matières premières.

 

LA RIVIERE L'ISLE A SAINT MEDARD DE GUIZIERES

UN SITE REPUTE " ENTRE LES DEUX PONTS" A SAINT MEDARD DE GUIZIERES

Ce lieu fort réputé "entre les deux ponts" sur la rive droite de l'Isle fait partie de ce qu'on appelle "LA VITRINE DE L'EPUISETTE". On aperçoit très nettement sur la photo les postes de pêche tels qu'ils existaient dans les années passées.

Des chemins d'accès agréables et entretenus en leur temps, à la portée du bourg de St Médard et de ses commerces; il était le lieu préféré de tous les pêcheurs qui avaient choisi l'Isle pour pratiquer leur loisir favori. Un site fréquenté par des familles entières pour passer une journée agréable au bord de l'eau.

C'était aussi le parcours , quelques centaines de mètres de part et d'autre des ponts sur la rive droite de l'Isle, où se sont déroulées les plus belles manifestations halieutiques organisées par l'EPUISETTE.

Mais hélas, c'est un lieu avec un environnement fragile, l'Association de pêche l'EPUISETTE aussi bien la Fédération que la Municipalité concernée ou les collectivités territoriales doivent apporter toute leur attention pour qu'il conserve ses privilèges.

Aujourd'hui le site est envahi par la végétation, le chemin d’accès en piteux état dans la plus totale indifférence.. Aussi les pêcheurs évitent maintenant ce parcours. 

Il serait urgent de réhabiliter ce parcours.

Il est dommage que cet atout touristique et d'un intérêt économique que la nature apporte à la ville de St MEDARD toute proche s'éloigne ainsi.

Chacun pensera ce qu'il voudra... mais en ce qui me concerne, j'estime que nous devons absolument redécouvrir les activités qui s'y développaient afin de recréer cette émulation que les habitants de St MEDARD ont bien connu sur les bords de l'Isle.

On constate que la Fédération de pêche de la Gironde apporte un soin particulier aux plans d'eau privés mais délaisse nos rivières.

Tant qu'aux structures telles que SIETAVI, EPIDOR ou VOIES NAVIGABLES, je me pose beaucoup de questions sur leur efficacité dans le management de nos biefs.

LE PARCOURS DE BIROCHE

Très connu des anciens qui gardaient jalousement le lieu secret, à cause de sa quiétude, il est de plus en plus apprécié pour ceux qui veulent s'évader un moment d'un monde moderne constamment en mouvement.

Il se situe à 2 Km environ en amont du parcours décrit ci-dessus mais sur la rive gauche.

Pour s'y rendre, prendre la direction de Camps, il faut traverser la barrière et tourner à gauche à environ 400 mètres.

BIROCHE est fléché. Sitôt la traversée du quartier, vous empruntez à gauche un chemin bucolique longeant la rivière et qui vous mènera au poste de pêche que vous aurez choisi.

C'est un parcours merveilleux d'une quarantaine de places individuelles.

De grands arbres, beaucoup de verdure et d'ombre vous attendent dans un silence impressionnant.

Ici, l'Isle plus étroite coule à l'aplomb de la colline du CANONNIER située sur la rive droite en face de vous. Vous aurez un coup d'oeil magnifique sur un site où la nature est reine.

La configuration des lieux permet au pêcheur d'être toujours à l'abri des vents quelque soit leur direction.

Le fond de 3 mètres 50 environ est très régulier avec un courant calme.

On y pratique la pêche du gardon, la brème, le barbeau, la carpe, au coup et au quiver Les carnassiers sont également très présents.

Pêcheur, amateur de calme et de repos, seul ou en famille, c'est un coin idéal

A BIROCHE et MORDIGNE, les promeneurs qui emprunteront le parcours pourront bénéficier du magnifique aménagement du chemin d'accés et des rives de l'Isle réalisé par la Municipalité de Camps

Vous trouverz également de nombreux postes de pêche sur les 13 Km de rives sur l'Isle gérées par l'EPUISETTE entre les barrages de Lapouyade et de Camps

LA PECHE DANS L'ISLE DE NOS JOURS

Dans le passé, il suffisait de tremper du fil dans l'eau pour prendre du poisson.

Hélas, la situation n'est plus la même et voyons les causes. En premier, la détérioration d'un système aquatique par la prolifération de certains végétaux, en particulier des algues.

A l'origine, des eaux de ruissellement qui apportent des nitrates, des phosphates, des pesticides sous forme de désherbants qui sont utilisés à outrance parfois très prés des lieux de pêche. Ils sont néfastes pour la santé de l'homme, ils sont également la source de nombreux problèmes de malformation - intersexualité - et de maladies chez nos poissons.

L'augmentation de la masse des débris organiques et nutritifs, dans une eau stagnante, entraîne une baisse de la quantité d'oxygène dissous. Le phénomène se produit lorsque la température atteint un degré élevé.

Il est amplifié par la baisse de débit de la rivière due à des prélèvements d'eau sur tout son parcours.

Cette pollution lente et diffuse n'est pas mortelle pour le poisson qui s'y habitue lentement mais l'oblige à se déplacer très peu à cause du manque d'oxygène.

Un poisson mord lorsqu'il est en pleine activité et il faut des eaux vives de printemps pour retrouver cette situation favorable.

Hélas, ce phénomène qui n'est pas particulier à l'Isle, est gravement sous estimé et s’accélère rapidement au fil des années. La prise de certaines espèces devenant beaucoup plus rarissime, le pêcheur a tendance à se décourager et ne plus revenir.

OU PECHER LE SILURE

A St MEDARD DE GUIZIERES

Poissons blancs et carnassiers peuplent abondamment sur tout le parcours de l'EPUISETTE, ne se déplaçant qu'au gré des saisons ou des courants de l'Isle.

Pour le silure, s'il vient parfois chasser sur des hauts fonds, il est recommandé de le traquer dans ses repères.

Lors de la mise à l'eau de votre bateau à la cale de St Médard (prés du terrain de tennis), vous êtes à proximité d'une fosse très profonde jusqu'à 10 mètres juste en aval du pont routier. Le silure y est roi, cherchez de préférence la proximité des enrochements.

Si vous descendez le courant en bateau, vous passez devant le camping avec un fond de 3m50 à 4m puis un haut-fond de 1 à 2m dans une courbe au lieu-dit Le Gua

Vous tombez ensuite sur un parcours silure à partir des premières constructions que vous verrez sur la rive gauche jusqu'au barrage de Lapouyade sur une longueur de 1Km environ. La profondeur est de 4 à 5 mètres, le courant est lent et les fonds vaseux à cause de la construction d'une mini-centrale emmurée dans le canal de Lapouyade.

A CAMPS SUR L'ISLE

Si vous vous voulez utiliser la cale à bateaux de CAMPS sur l'ISLE, vous empruntez la rue Pierre Augereau et à la hauteur de l'église - cimetière, vous pouvez glisser votre embarcation à l'eau : Vous êtes toujours dans le bief de l'EPUISETTE de St MEDARD DE GUIZIERES

Le parcours silure se situe à 400 mètres environ en aval au lieu-dit Frouin dans une large courbe de l'Isle. Le ruisseau "Courbarieu" se jetant dans l'Isle sur la rive droite vous servira de point de repère. Les fonds sont ici de 7 mètres et de beaux silures y sont pris couramment.

Bien sûr, vous pouvez essayer sur tout le parcours du bief.

Le silure est un poisson qui peut mesurer plus de 2 mètres et dont la prise vous garantit de connaitre une jouissance extraordinaire. Certains affirmant qu'il peut vous procurer un orgasme !!! Dans tous les cas, es sensations que vous aurez ressenties pendant sa prise resteront imprimées dans votre mémoire le restant de votre vie.

Son appétit en rapport de sa taille est immense. Aussi,d'autres pêcheurs le considèrent nuisible

Chaque nouvelle espèce introduite dans un plan d'eau fait au début sa place au détriment d'une autre; c'est ce qui est arrivé au sandre qui avait proliféré au détriment du brochet. Puis un équilibre s'établit...ce sera la même chose pour le silure.

Le pêcheur de sandre ou de brochet qui prend par hasard un silure est toujours surpris de voir ce monstre devant lui.

N'ayez pas la tentation de l'abandonner sur la berge et le laisser ainsi pourrir. Chacun peut avoir son opinion mais c'est un acte regrettable qui n'est pas à l'honneur d'un bon pêcheur.

Tout poisson mérite le respect, il faut le considérer comme un partenaire des loisirs du pêcheur.

Quoique le sujet soit sensible, je lui conseille aimablement de le remettre à l'eau.

Tant qu'aux passionnés qui traquent spécialement le silure, ils se feront toujours un plaisir de le remettre dans son élément......pour le retrouver plus tard

PEUT-ON CONSOMMER LE POISSON DE NOS COURS D'EAU ?

D'une manière générale, j'invite les pêcheurs qui ne consomment pas le poisson qu'ils attrapent de le remettre délicatement dans son élément.

Ne le laisser pas mourir sur les lieux de pêche même dans quelques centimètres d'eau au fond d'un sceau.

Personnellement je ne suis pas un ayatollah qui prêche pour une remise systématique du poisson dans la rivière. Je comprends fort bien celui qui désire manger une friture de gardons ou autres.

Cependant, je mets en garde les consommateurs de leur poisson sur la contamination des rivières par les polychlorobiphenyles (PCB) molécule potentiellement cancérigène.

La consommation répétée de poissons contaminés constitue un risque pour la santé humaine et concerne surtout les poissons fouisseurs, soit dans l'ordre : Silure, Poisson-chat, Anguille, Brème, Carpe, Tanche, Goujon, Barbeau....

La question n'est pas de savoir ou il y a des PCB, mais de découvrir les cours d'eau ou il n'y en a pas. Les informations reçues à ce sujet par nos Responsables de la Pêche sont plutôt nébuleuses

-- Plan du bief de l'EPUISETTE de St MEDARD DE GUIZIERES (cliquer sur le lien)

-- 2 cales à bateaux sur le bief de l'EPUISETTE (cliquer sur le lien)

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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 15:22

 

                   BIENVENUE SUR LE BLOG DE ANDRE BOISBELET

 

POURQUOI LA PECHE ?

 

La pêche n’est pas un sport, ni un loisir comme les autres. Elle est inscrite dans les gènes de nombreux individus, depuis que l’humanité, dès sa création, a été contrainte de pêcher pour assurer sa survie.

On naît pêcheur, et dans ces conditions, la pêche est un besoin, une nécessité.

 

Qu’apporte la pêche aujourd’hui?

Au citadin : le ressourcement, la paix de la nature, nécessaires face au tumulte, à la pollution et à l’effervescence des villes.
Au « rural » : vivre la vie qu’il a choisie, en osmose avec la nature. Un plaisir simple qui le maintient sur place alors que tout s’en va : la poste, le boulanger, l’école, la gendarmerie…
Qu’il soit citadin ou rural, par amour de la pêche, l’intérêt du pêcheur est de protéger la nature, en particulier le milieu aquatique. Protection dont le reste de la communauté profite.
Profitent aussi de la pêche, de nombreux secteurs économiques qui gravitent autour d’elle.
 

Qu’est-ce que la pêche ?
Qu’il garde le poisson ou qu’il le rejette, le pêcheur veut attraper du poisson. Situé à la fin de la chaîne écologique, ou alimentaire, le pêcheur exerce un acte de prédation naturelle.
De quoi la pêche a-t-elle besoin ?
Tout acte de prédation a besoin de proies. Dans la nature, une règle est fondamentale : un équilibre s’établit automatiquement entre le nombre de prédateurs et celui des proies. Plus ces dernières sont abondantes, plus le nombre des prédateurs s’accroît. Et vice et versa.
Conclusion évidente : Plus les cours d’eau seront poissonneux, plus il y aura de pêcheurs. Mais la réciproque est vraie aussi : le nombre des pêcheurs diminue avec la raréfaction du poisson qu’ils recherchent.
La ressource en poissons recherchés par le pêcheur augmente-elle, ou est-elle en diminution ?
Si les responsables de la pêche s’étaient donné la peine de réaliser des inventaires piscicoles réguliers durant ces 50 dernières années, la comparaison des résultats établirait la preuve incontestable d’une forte diminution. Pour ceux qui ont parcouru les berges, canne à pêche à la main, durant cette période, c’est une évidence. Et ceux qui la contestent sont loin d’apporter la preuve du contraire.
 

Pourquoi une diminution de la ressource ?
Pollutions urbaines et agricoles, urbanisation galopante, abandon de l’entretien des cours d’eau, etc., ont incontestablement un impact négatif sur le développement de la chaîne aquatique. Les pêcheurs, malgré tous les moyens qu’ils ont mis en oeuvre, ont assisté, impuissants, à une lente mais continue dégradation, encore actuelle, de la faune piscicole.
Est-ce la seule raison de la raréfaction du poisson ?

Non ! Depuis l’application de la directive européenne « oiseaux » de 1979, tous les oiseaux piscivores ont été totalement protégés. Ces espèces n’ayant pratiquement pas de prédateurs naturels, leur population est en constante augmentation, de même, par conséquent, leurs prélèvements de poissons. Ces prélèvements ne sont malheureusement pas compensés par une augmentation de la productivité des cours d’eau sur lesquels ils s’exercent. Il y a donc une baisse constante de la population piscicole.
 

Avec quelle conséquence ?
Les pêcheurs doivent partager une ressource affaiblie, avec des oiseaux piscivores toujours plus nombreux. D’un côté, des oiseaux protégés, naturellement doués pour la pêche, totalement libres d’exercer leur prédation. De l’autre, les pêcheurs, qui s’imposent toujours plus de restrictions afin de ne jamais mettre en péril la ressource piscicole.
Le combat est inégal. Et truqué, car par la volonté de l’homme, les oiseaux piscivores, favorisés, sont les plus forts et prennent le dessus.
La nature impose ses lois et ne fait pas de sentiment. Le plus faible des prédateurs, dominé, commence à disparaître et un nouvel équilibre s’établit sans lui, entre oiseaux et poissons.

 

Et les pêcheurs, dans tout cela ?
Pour l’heure, ils doivent se contenter de ce qui leur reste. Si rien n’est fait, prendre du poisson deviendra de plus en plus difficile, et une forte sélection s’opérera parmi eux. Ceci est déjà le cas actuellement. Beaucoup de pêcheurs, anciens ou nouveaux, abandonnent : pour eux, la pêche a perdu son intérêt. Elle est souvent perçue trop chère par rapport au plaisir qu’elle procure. A contre cœur, les pêcheurs se dirigent ailleurs.
Les plus mordus résistent. Ils ont augmenté leur performance en se spécialisant dans des pêches très techniques, mais coûteuses. Ils arrivent encore à tirer leur épingle du jeu.
La réciprocité permet au pêcheur lambda d’exercer sur un plus vaste territoire. Malgré cela, au constat parfois décevant d’une pénurie généralisée, s’ajoutent des déplacements contraignants, en temps et en argent.
Certains porteurs de permis oublient les rivières et se tournent vers des plans d’eau privés qui, régulièrement alevinés, leur procurent – souvent au prix fort- les sensations qu’ils recherchent.
Pour augmenter leur efficacité, d’autres font appel à des guides de pêche …
Les plus fortunés vont pêcher à l’étranger, là où la ressource et naturellement abondante, ou particulièrement protégée.
Quelques pêcheurs au grand cœur remettent leurs prises à l’eau, dans l’espoir d’une reprise, par eux ou par d’autres, inconscients du déséquilibre écologique – heureusement ponctuel – qu’ils provoquent là.

 

Comment en est-on arrivé là ?

Aujourd’hui, le poisson d’eau douce est de plus en plus souvent considéré comme un objet ludique, essentiellement voué à satisfaire le « loisir pêche ». Et les pêcheurs qui avouent manger leur poisson sont parfois montrés du doigt, voire qualifiés de « viandards ».
Pourtant, le fait de manger un poisson sauvage sorti du milieu naturel, au lieu d’un morceau de viande d’élevage par exemple, constitue une action positive, sur le plan économique et écologique, au regard des économies réalisées en eau, engrais, pesticides, carburant, etc.

 

Extraits de JF SCHERLEN transmis par Didier PASQUON

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 Pourquoi la pêche ?  --  Le blog de André Boisbelet
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20 avril 2008 7 20 /04 /avril /2008 16:56

Beaucoup de choses ont été dites ou écrites au sujet de la réciprocité en Gironde mais peu de pêcheurs des nouvelles générations savent exactement comment elle est survenue en 1966 si bien qu'elle est devenue un sujet souvent mythique.

 

J’ai été le témoin principal à cette époque et c'est pour moi un devoir de mémoire de vous raconter les faits :

 

Les principales Associations de pêche de la Gironde étaient groupées sur Bordeaux et sur la rivière l’Isle.

Celles de Bordeaux possédaient pour la plupart des étangs (anciennes gravières) autour de la ville où la réciprocité n’existait pas. Les pêcheurs de ces Sociétés bordelaises se déplaçaient souvent sur l’Isle en particulier sur le bief réputé de L’Epuisette de St Médard.

Il fallait payer une cotisation supplémentaire pour pêcher à trois lignes ou prendre sa carte sur les lieux de pêche.

 

Un jour, ces Sociétés bordelaises se sont regroupées pour réclamer la réciprocité et puis le ton devint plus menaçant. Elles ont voulu carrément acquérir le bief de l’Epuisette à l’adjudication qui allait se dérouler à la Sous-préfecture de Libourne. Un climat délétère s’installa pendant les deux mois qui précédèrent l’adjudication, où je reçus une multitude d’appels téléphonique de leur part.

Voyons les principaux protagonistes :

Le président de l’Epuisette est Louis FAGEOLLES habitant Bordeaux ; il possèdait une résidence secondaire à St Médard et depuis son élection il m’avait délégué pratiquement tous ses pouvoirs en temps que jeune secrétaire. Les Sociétés bordelaises qui réclamaient la réciprocité étaient représentées par un nommé RIGOU de la « Pibale chartronnaise » soutenu par la puissante et riche Association des « Pêcheurs bordelais ».Paul BOYER Président de la Ligne libournaise agent d’assurances à Libourne était reconnaissable à son petit bouc et à sa virulence pour défendre la réciprocité. Mais contrairement aux bordelais plutôt affairistes, c’était un idéaliste qui n’avait pas eu peur de diffuser des tracts où toutes les Associations adversaires à la réciprocité étaient représentées par une tête de mort.Le Président fédéral René GIRVEAU, était aussi Président de l’Amicale de Bordeaux qui avait son bief à Coutras ; il était contre. Je m’en étais assuré dans un de ses courriers que j’avais gardé confidentiellement.

 

Dans cette histoire, le Président fédéral jouait également sa place mais en homme extrêmement intelligent - j’ajouterais rusé - il a su naviguer en ne faisant rien paraitre et puis, nous allons le voir, en changeant de position au fur et à mesure de l’évolution des évènements.

Les principaux Présidents , Roger HERVE des Fervents du Roseau Libournais, Jean BALAUSE de l’Amicale de Coutras étaient contre mais adoptaient en façade une position neutre.En ce qui me concerne, je m’inquiétais pour l’entretien du bief de l’Epuisette qui ne pourrait ne plus être le même avec une baisse de revenus.

J’étais donc partisan de l’établissement d’un « pot » organisé au niveau fédéral avec répartition de subventions au prorata de la longueur des biefs et de leur fréquentation.Mais le fameux groupement des Associations bordelaises avait maintenant pour but de s’emparer ni plus ni moins du bief de l’Epuisette de St Médard.

 

Vint le jour de l’adjudication à la Sous-préfecture de Libourne. La salle était archi comble pour voir le petit poucet se faire manger par le puissant ogre.Louis FAGEOLLES m’avait donné la consigne de ne céder en aucune manière et de ne pas m’inquiéter pour la suite.

C’est ainsi que je me suis retrouvé dans cette enchère devant le Président des « Pêcheurs bordelais ». Je me souviens que mon cœur battait très fort et que des « Oh » accompagnaient chaque fois les mises de mon adversaire ou les miennes qui arrivaient à un montant astronomique bien au de-là des revenus de l’Epuisette.Puis dans le feu de l’action, après un long calvaire, vint un moment hallucinant c’est celui ou mon adversaire décroche.

J’ai eu parfois dans ma vie des besoins d’oxygène, je crois que cette fin d’adjudication m’a provoqué les mêmes effets.

Louis FAGEOLLES prit aussitôt la parole en tant que Président de l’Epuisette et annonça au public présent à la Sous-préfecture c'est-à-dire la majorité des Associations de pêche de la Gironde que l’Epuisette accordait la réciprocité. Geste salué par une multitude d’applaudissements de la part des spectateurs surpris car rien n’obligeait le Président Fageolles.

René GIRVEAU notre Président fédéral présent à la Sous-préfecture prit ensuite la parole assurant que la Fédération soutiendra l’Epuisette.

Par la suite, le cabinet dentaire de Louis Fageolles place St Augustin à Bordeaux  devint le  lieu de rencontre préféré de nombreux dirigeants d’Associations de pêche.

 

Pour la petite histoire les Associations bordelaises donnèrent la réciprocité de leurs étangs de banlieue seulement un bon nombre d années après…

 

Pour ceux qui ne le savent pas, nous devons la réciprocité en Gironde au Président de l'Epuisette Louis FAGEOLLES et au Président fédéral René GIRVEAU.

La réciprocité consiste à pouvoir pêcher - sans payer de supplément -  avec la même carte dans tous les plans d'eau de la Gironde. L'égalité étant de rigueur entre tous les membres issus de diverses Associations de pêche.

De même, il n'est pas admis de concurrence entre les Associations dont les cotisations doivent être les mêmes pour toutes ni de créer un quelconque avantage pour la délivrance de la carte de pêche.

 

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20 avril 2008 7 20 /04 /avril /2008 15:00

En tout cas, la situation actuelle donnerait à le penser car elle n’est plus le divertissement si populaire que nous avons connu.

Les pêcheurs ont en partie déserté les rives de nos cours d’eau sans mobiliser outre mesure nos responsables halieutiques peu motivés ou inconscients.

Nous avons basculé dans un autre monde et il est probable que l’intense activité que nous avons connue sur nos cours d’eau (voir les pages de ce blog) ne reste qu’un merveilleux souvenir.

Toutefois, je suis un éternel optimiste et je veux encore y croire .

La pêche peut-elle redevenir un loisir apprécié comme dans les années passées ?

OUI Lorsque nos rivières redeviendront accueillantes.

OUI Lorsque les pouvoirs publics prendront en considération le loisir pêche et l’environnement des pêcheurs.

OUI Lorsque la plupart des Associations de Pêche prendront conscience de leur responsabilité en apportant des innovations et en tirant davantage leur niveau d’engagement vers le haut.

OUI Lorsque les pêcheurs auront le plaisir de prendre à nouveau du poisson.

OUI Lorsque la pêche redeviendra attractive et populaire.

OUI Lorsque l’on réussira à faire rêver de nouveau ce grand enfant qu’est le pêcheur.

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20 avril 2008 7 20 /04 /avril /2008 14:00

 

Une sympathique polémique s’est créée sur un blog voisin où chacun pouvait affirmer que c’est le train ou la voiture qui a participé au développement de la pêche dans la région.

On peut dire sans se tromper que les deux y ont participé selon l’époque.

Après la guerre dans les années 50, le dimanche venu, bon nombre de pêcheurs bordelais empruntaient le train avec destination finale la gare de Coutras.

Il existait à Bordeaux une importante Association  « L’Amicale des pêcheurs de Bordeaux » dont le siège était situé cours d’Alsace et Lorraine chez BOUCHERIE marchand d’articles de pêche fort connu ; il y avait également une section à Libourne.

Cette Association possédait en amodiation le bief no1 sur l’Isle à Laubardemont situé à Coutras près de l’usine Calvé-Delf.

A cette époque, les loisirs étaient rares et c’est donc un train pratiquement entier qui déversait chaque dimanche une horde de pêcheurs qui d’ailleurs n’étaient pas forcément tous cheminots.

Laubardemont se situe à environ 1 Km de la gare et c’étaient de joyeux lurons qui empruntaient la rue Gambetta pour s’y rendre. D’autres prenaient des raccourcis derrière la gare.

A Laubardemont le café SAURU les attendait entre canal et rivière. Des tables étaient dressées pour ceux qui voulaient casser la croute ou tout simplement déjeuner.

Une piste en ciment était à la disposition de ceux qui voulaient danser l’après midi auxquels se joignait la jeunesse des alentours. C’était souvent la grande java.

Certains ne quittaient pas leur ligne qui trempait dans le canal ou la rivière mais d’autres en profitaient pour batifoler dans la cabine de vieilles gabares échouées.

Le soir avait lieu le long retour à la gare mais nombreux étaient ceux qui avaient manqué le train et être obligés de dormir dans la salle d’attente de la gare de Coutras pour pouvoir prendre le premier train du lundi.

 

Le train a eu également une grande importance à l’occasion des grands concours de l’EPUISETTE de St Médard qui voyaient la participation de concurrents venant de Lille (Nord), Tergnier, Chauny (Aisne), Villeneuve St Georges dans la région parisienne, Paris, Chatellerault, Poitiers, Angoulème etc.

Ils étaient pratiquement tous cheminots.

Certaines Associations étaient corporatives et groupaient donc uniquement des employés des chemins de fer.

Le nombre total de concurrents se situant toujours aux alentours de 500. ce qui nécessitait un supplément de wagon ajouté en gare de Coutras.

 

Dans les années 1960-1970, c’est l’extension de la voiture qui a été l’artisan du grand boum de la pêche à St Médard de Guizières.

L’EPUISETTE a été la première Association de pêche à créer un parc a voitures près de la rivière pour éviter de fouler l’herbe des propriétaires riverains.

C’est Germain MARTY vice-président pendant  cette période qui en a été l’instigateur. Ce parc à voitures se trouvait entre les deux ponts à l’époque de l’ancien pont.

De nombreux cars de pêcheurs affrétés par les Associations de pêche se rendaient tous les dimanches à St Médard de Guizières.

 

 

 

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20 avril 2008 7 20 /04 /avril /2008 13:00

LE SILURE poisson mythique : ange ou démon ?

Le silure qui a colonisé nos rivières est devenu un poisson mythique tant il est gros, grand,puissant et vorace. C’est le plus important de nos poissons d’eau douce.

Chaque pêcheur a pu rêver d’en capturer un et de se bagarrer avec ce géant des rivières.

Les uns sont à la recherche d'un exploit sportif en capturant un poisson trophée, en le photographiant sitôt pris avant de le remettre dans son élément ; d’autres plus prosaïquement envisagent de le déguster.

J’ai eu le bonheur de ressentir plusieurs fois les extraordinaires sensations d’un tel poisson au bout de ma canne à lancer en pêchant tout simplement des carnassiers dans l'Isle à Saint Médard de Guizières et cela restera gravé dans ma mémoire de pêcheur.

On s’interroge beaucoup sur son introduction dans nos rivières ou sur la vie de ce poisson exceptionnel si bien que certains ont écrit à son sujet de nombreuses choses fantaisistes, ressemblant parfois à des légendes.

Est-ce le grand prédateur tant décrié par certains ou le poisson exceptionnel qu'attendaient tous les pêcheurs sportifs ? Au mois de juillet 2016, un pêcheur a eu la surprise de sortir de l'Isle à Penot, à quelques encablures de Saint Médard de Guizières un silure qui mesurait 2 mètres 22. Je vous signale qu'il a été cuisiné.

Le pêcheur de sandre ou de brochet qui prend par hasard un silure est toujours surpris de voir ce monstre devant lui.

Je ne rentrerai pas dans la polémique entre les partisans ou les adversaires du silure mais n'ayez pas la tentation de l'abandonner sur la berge et de le laisser pourrir; ce serait indigne d'un pêcheur.

Quoique le sujet soit sensible, je lui conseille aimablement de le remettre à l'eau s'ils ne veut pas le déguster.

Tout poisson mérite le respect, il faut le considérer comme un partenaire des loisirs du pêcheur.

Aujourd'hui, certains pêcheurs se demandent si la pénurie actuelle de poissons blancs dans nos rivières n'est pas en rapport avec la prolifération du silure.

La parole est à ceux qui régissent la pêche et particulièrement aux nombreux scientifiques qui se penchent sur ce poisson. Eux seuls pourront nous indiquer dans l’avenir la catégorie dans laquelle il faudra classer ce poisson.

Le silure est originaire de l’Europe de l’Est où il est pêché, élevé et largement consommé. Il fut même utilisé dans l’industrie du cuir et de la colle.

Il fait son apparition en France pour la première fois vers 1973 dans la Seille affluent de la Saône. Plus prés de nous, c’est en 1987 qu’il est introduit en Dordogne au niveau de Bergerac sans doute par des pêcheurs.

Les oiseaux participent également à son développement en propageant des œufs

Le silure a un corps allongé et tête aplatie qui peut représenter 25% de son poids. Il peut mesurer plus de 2 mètres, peser une centaine de Kg et atteindre l’âge de 30 ans.

Il se nourrit de crustacés, de batraciens, d'écrevisses américaines et apprécie particulièrement les poissons : le gardon, le rotengle, la tanche, l'ablette, la brème et l'anguille.

Il peut ingérer 10% de sa masse totale.

Sa peau, sans écailles est recouverte de mucus et sa couleur marbrée variant du gris foncé au vert olive le fait passer inaperçu au fond de la rivière.

Le silure affectionne des températures élevées de l’ordre de 25 degrés dans des eaux plutôt chaudes. Le réchauffement actuel du climat serait un élément favorable et supplémentaire à son développement.

Il est donc peu actif l’hiver et recommence à bouger au printemps lorsque les eaux se réchauffent. Il n’aime pas la lumière et recherche des abris dans la journée : herbiers, blocs, arbres immergés, fosses…Son activité se situe le matin et le soir où il sort chasser le long des rives pour capturer ses proies.

Il se reproduit en mai-juin. Les œufs sont pondus dans un lit primitif fait de débris végétaux que le mâle défendra farouchement : attention à celui qui posera le pied à proximité.

Contrairement aux idées reçues, le silure est un poisson de choix.

Dépourvu d’écailles, il est facile de le peler. La chair blanche et ferme tient bien à la cuisson et présente un faible taux de matière grasse.

Les morceaux sont à prélever sur les filets ; éliminer la queue trop filandreuse.

Le silure est un poisson qui a une grande durée de vie. Aussi vous trouverez peut-être des gouts plus ou moins affinés selon leur âge. L’idéal est surement de cuisiner des poissons de moins de 1 m 40.

Il est possible de laisser pendant 2 heures chaque morceau de silure dans une marinade se composant de 2 citrons, 2dl huile d’olive, 20gr de poivre concassé, 20 gr de coriandre

Ensuite chaque cuisinier peut être guidé par son inspiration.

Voici une recette facile

Ingrédients

- 1 filet de silure d'environ 1 kg

- 1 gros oignon

- 1 branche de persil

- 1 poireau ciselé

- 2 courgettes moyennes en rondelles

- 4 belles tomates

- 4 pommes de terre en brindille

- sel, poivre du moulin

PRÉPARATION :

1/ Mettre du beurre dans une poêle et faire cuire le filet de silure à feu moyen pendant 4 minutes par face.

2/ Après cuisson, retirer le poisson et le maintenir au chaud sur une assiette.

3/ Mettre dans la poêle : oignon, pommes de terre, courgette, poireau puis laisser réduire.

4/ A mi-cuisson, ajouter les tomates en quartiers, le persil, puis laisser réduire.

5/ Déposer le filet dans le ragoût pour le réchauffer. Saler, poivrer.

6/ Servir sur assiette chaude. Napper les filets de la sauce obtenue. Décorer de persil

Photo du Silure Club Rhodanien

Photo du Silure Club Rhodanien

http://andre.boisbelet.over-blog.com/

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